Van Cleef & Arpels : Les dessous d'une expo

Van Cleef & Arpels : Les dessous d'une expo

La rétrospective du joaillier, au Mori Arts Center à Tokyo, présente les plus beaux chefs-d'oeuvre de la maison. Retour sur les coulisses de " Spirit of beauty ", à découvrir en 2012 à Paris.

Pour sa rétrospective " Spirit of Beauty ", le joaillier français Van Cleef & Arpels, connu pour ses bijoux figuratifs et très féminins, souvent inspirés de la haute couture, a rassemblé près de 300 pièces datant des années 1920 à aujourd'hui. Certains joyaux sont caractérisés par un savoir-faire exceptionnel comme ce collier Passe Partout (photo ci-contre) en chaîne serpent orné de clips fleurs permettant de le transformer en ceinture et en bracelet ou comme cette broche en rubis, Serti Mystérieux, où une technique inventée par le joaillier rend invisible le métal de la monture. D'autres bijoux ethniques, insolites ou pleins d'humour révèlent une facette inconnue du style Van Cleef & Arpels : un bracelet à motifs égyptiens ou un collier indianisant en corail et améthystes. Des pièces mythiques, admirées jusqu'alors uniquement sur photos, sont là aussi, comme le bracelet inspiré d'une jarretière ayant appartenu à Marlène Dietrich ou le clip-ballerine de Barbara Hutton. Comment la maison a-t-elle réussi à réunir autant de chefs-d'oeuvre ?

Plus des deux tiers des bijoux proviennent de la collection Van Cleef & Arpels commencée dans les années 1980 et qui compte aujourd'hui près de 600 pièces historiques. Des objets qui ont vocation à se montrer et pas à rester cachés dans un coffre-fort. Le joaillier a sélectionné les plus emblématiques et les plus exceptionnels. " Ces dernières années, j'en ai aussi beaucoup acheté en pensant à cette exposition, ajoute Catherine Cariou, la responsable du patrimoine qui court le monde entier pour les dénicher. C'est le cas du clip noeud en dentelle d'or et diamants, le vanity japonisant en jade ou le bracelet étonnant en forme de tête de buffle en or affublé de vraies cornes. "
En quête des bijoux les plus emblématiques de la maison

Pour autant, 87 bijoux présentés dans cette rétrospective appartiennent à des collectionneurs privés. Depuis plus d'un an, Catherine Cariou tente de convaincre ceux qu'elle connaît de prêter leurs trésors griffés Van Cleef & Arpels. Ainsi, Madame S.T, une Américaine qui raffole de la maison a bien voulu laisser dix de ses pièces, dont le bracelet de Daisy Fellowes et le collier Zip des années 1970. Mais tous ne sont pas si enthousiastes : " Les collectionneurs de joaillerie sont plus réticents à se séparer de leurs pièces que ceux de l'art contemporain ", explique Nicolas Bos, vice-président de Van Cleef & Arpels et qui officia avant à la Fondation Cartier. L'idée qu'un bijou n'a pas seulement une valeur intrinsèque, mais aussi une valeur culturelle n'est pas encore tout à fait intégrée. " Quelques pièces emblématiques manquent ", regrette la maison Van Cleef & Arpels. Elle déplore ainsi l'absence du clip en forme de double feuilles de houx que portait la duchesse de Windsor à la fin des années 1930. Pourtant, le joaillier a tout fait pour identifier l'actuel propriétaire en enquêtant auprès de marchands et de grandes maisons de ventes aux enchères. Autre regret : une broche oiseau de paradis de 1942. Appartient-elle aujourd'hui à un milliardaire japonais, une grosse fortune européenne ou une richissime héritière américaine ? Le joaillier n'a pas dit son dernier mot et compte bien passer une annonce dans la presse. Faisons confiance aux talents de détective de Van Cleef & Arpels : ces broches feront sûrement partie de l'exposition lors de son passage à Pékin en juin 2010, New York en 2011 ou encore à Paris, au musée des Arts décoratifs en 2012. Patience !

Souce : Les Echos

Comments

[richard]

du 20 septembre 2012 au 10 février 2013







Van Cleef & Arpels, expose près de 400 bijoux dans un musée national, celui des Arts décoratifs à Paris.



Ma boulangère de Rochefort du Gard ne sait pas qui est Van Cleef Joaillier alors pour elle, j’ai préparé ce communiqué sur cette exposition qui aura lieu de Septembre 2012 à février 2013.

Enfin une exposition qui permettra aux néophytes de comprendre nos métiers, Une marque, une griffe, mais derrière ces mots, plus de quarante corps de métiers différents, le Musée des Arts décoratifs va sans le vouloir, rendre justice aux obscurs de ces métiers, les dessinateurs, les polisseuses, les brunisseuses, les sertisseurs, graveurs, émailleurs, les bijoutiers, les joailliers les lapidaires, les diamantaires, les maquettistes, orfèvres, etc. ;)qui ont fabriqué sous le sceau d’un grand commerçant, une marque à l’échelle de la planète en moins de vingt ans.

Les divers services de communication qui gravitent autour de cet événement, ont oublié l’histoire.



D’où venait cette famille des Van Cleef, et quand rencontrent t ils les Arpels ?

Qui était Salomon Van Cleef, le père du fondateur de la joaillerie. ?

Estelle Van Cleef/Arpels a-t-elle réellement existé ?

Alfred et Esther étaient-ils enfants de riches diamantaires ?

Que s’est-il passé en 1940 ?

Comment est décédée Renée Rachel Puissant Van Cleef ?

La fin des Van Cleef en 1942

La création en joaillerie de 1940 à1945 importante, mais oubliée !

L’après-guerre 39/45 ?

La fin de la maison et son rachat par Richemont



Mon premier livre « L’histoire des Van Cleef et des Arpels » a traité ces sujets, mais depuis,….. trois années consacrées à l’histoire de ces deux familles peuvent compléter avec un grand intérêt les oublis de l’histoire officielle.





http://richardjeanjacques.blogspot.fr/2012/06/van-cleef-arpels-au-musee-des-arts.html

[Casa Dolce Casa]

Joyeuses pâques!

bisous

Casa

[Casa Dolce Casa]

Bonne année 2011 !

bisous

Casa